Les traitements interventionnels des douleurs neuropathiques

1- Qu’est ce que la neurostimulation médullaire ?

Dans les douleurs neuropathiques chroniques, la neurostimulation médullaire peut être proposée en cas d’échec des traitements médicamenteux. Elle repose sur la modulation du signal douloureux grâce aux impulsions électriques générées par le le système de neurostimulation. Ainsi, elles masquent la sensation de douleur.

La mise en place de ce dispositif est réalisée grâce une intervention chirurgicale et nécessite une évaluation pluridisciplinaire par une équipe spécialisée dans la douleur chronique.

2- Qu’est ce que la radiofréquence ?

La radiofréquence est une technique non médicamenteuse utilisée pour soulager certaines douleurs chroniques invalidantes réfractaires aux traitements conventionnels.

Sous anesthésie, il consiste à envoyer un courant électrique de haute fréquence au contact du nerf responsable des douleurs.

Ainsi, elle est utilisée en cas de douleurs neuropathiques liées à une lésion ou une irritation d’un nerf périphérique. Elle peut aussi être envisagée dans les douleurs articulaires, en particulier au niveau du genou, de l’épaule et de la hanche.

3- Qu’est ce que la cryothérapie ?

La cryoneurolyse percutanée est une technique qui peut être proposée dans les douleurs neuropathiques périphériques. Sous anesthésie, elle consiste à former une bille de glace au contact d’un nerf.

Cette technique provoque une lésion réversible de la fibre nerveuse, bloquant ainsi la transmission du message douloureux pendant une durée viable.

4- Qu’est ce qu’un bloc nerveux ?

Un bloc nerveux permet de diminuer la conduction du message douloureux, dans un territoire précis.

Il consiste à injecter un anesthésique local, c’est-à-dire un produit qui réduit la sensibilité à la douleur, près d’un ou plusieurs nerfs.

Le territoire de l’injection est déterminé en fonction de la localisation de la douleur. Elle peut être réalisée dans un but diagnostique ou thérapeutique. Cette technique antalgique peut notamment être proposée en cas de syndrome douloureux régional complexe (algodystrophie) ou d’algie vasculaire de la face ne répondant pas aux traitements habituels.