Le diagnostic du syndrome d’activation mastocytaire est défini de façon stricte par l’OMS. En effet, il ne peut être posé avec certitude que si les 3 critères suivants sont remplis :
Critère 1 : présence d’une atteinte systémique et récurrente atteignant au moins 2 ou 3 organes, et se manifestant par des symptômes compatibles avec une activation mastocytaire ;
Critère 2 : une augmentation du taux de tryptase sérique lors de l’événement d’activation mastocytaire ;
Critère 3 : une bonne réponse aux thérapeutiques qui ciblent spécifiquement les mastocytes, comme les antihistaminiques, le cromoglicate de sodium ou l’omalizumab.