La forme la plus fréquente est l'amyotrophie spinale liée au gène SM1. Classiquement, il en est défini 4 sous-types en fonction de l'âge de début et de la dernière acquisition motrice.
A. Amyotrophie spinale infantile (type I)
Elle débute avant 6 mois et est associée à une faiblesse musculaire globale : elle touche à la fois l'axe du corps et les quatre membres.
Cliniquement, elle empêche l'enfant de s'asseoir de manière autonome et retentit également sur la fonction respiratoire. Il y a également une disparition des réflexes ostéo-tendineux et des contractions involontaires des muscles de la langue (fasciculations).
En l'absence de traitement, le décès survient généralement avant 2 ans par une insuffisance respiratoire.
B. Amyotrophie spinale infantile intermédiaire (type II)
Elle survenant à l’âge de 6 à 18 mois et est caractérisé par l’absence d’acquisition de la marche.
C. Amyotrophie spinale juvénile (type III)
Elle touche surtout les muscles proximaux c'est-à-dire ceux qui sont proches du tronc comme les muscles des hanches et des épaules. Elle débute entre 2 ans et 17 ans.
Initialement, le déficit musculaire est souvent insidieux. Il entraîne alors des difficultés à courir et des chutes fréquentes. Il est souvent associé à des tremblements. L'atteinte musculaire s'aggrave au cours du temps. Elle peut aboutir à une perte de la marche.
D. Amyotrophie spinale adulte (type IV)
Les premiers signes apparaîsent à l'âge adulte. Initialement, elle entraine une faiblesse musculaire de la ceinture pelvienne, révélée par une faiblesse lors de la course, la marche, et descente des escaliers. Cette faiblesse affecte ensuite les quatre membres et le tronc.