Les conséquences d’un AVC varient considérablement selon la zone du cerveau atteinte, l’étendue des lésions, la rapidité de la prise en charge et les capacités de récupération du patient. Sur le plan physique, l’AVC peut entraîner une hémiplégie, c’est-à-dire une paralysie complète d’un côté du corps, ou une hémiparésie, qui est une faiblesse partielle. Des troubles de la motricité fine, une perte de coordination et des douleurs peuvent également survenir. Certains patients souffrent de spasticité, une raideur musculaire qui complique les mouvements.
Sur le plan cognitif, on observe fréquemment des troubles du langage, comme l’aphasie, qui affecte la capacité à parler, à comprendre, à lire ou à écrire. Des troubles de la mémoire, de l’attention ou de la concentration sont aussi possibles, tout comme une négligence spatiale, qui conduit la personne à ignorer tout ce qui se passe d’un côté de son corps ou de son champ visuel.
L’AVC a aussi un impact émotionnel et psychologique important. Il peut provoquer une dépression, de l’anxiété, des changements d’humeur ou de la fatigue chronique. Dans certains cas, on constate des modifications de la personnalité. Enfin, l’AVC a souvent des répercussions sociales et professionnelles. Il peut entraîner une perte d’autonomie plus ou moins importante, une difficulté à reprendre une activité professionnelle et un isolement social.