Mon trouble a de nombreuses répercussions dans mon quotidien. Ma cyclothymie a été reconnue comme un handicap et je suis, actuellement, en invalidité de type 2. Avec elle, je ne peux rien prévoir car je ne sais jamais si je vais être dynamique ou apathique. Je ne trouve pas ma place dans le monde professionnel car ma surproductivité en période d'hypomanie plus mon atypisme génèrent de l'animosité à mon égard. J'aimerais retrouver un emploi, mais je ne le pourrai que dans un poste qui prend en compte mes troubles et ma fatigabilité...
Et ce n'est qu'une partie des répercussions de ma cyclothymie. Il y a un fort sentiment de discrimination face à la peur de la différence et notamment des maladies psychiques. Il est parfois difficile pour l'autre de comprendre la maladie et tout ce qu'elle engage au quotidien chez le malade..."
- Marine, bénévole dans l'association DRAW YOUR FIGHT