Malgré les multiples traitements que je prends pour réduire les douleurs, elles restent très présentes... Actuellement, elles ne me permettent pas d’avoir une vie professionnelle. J'ai été déclarée handicapée à plus de 80% de façon provisoire.
Au quotidien, je dois faire des choix : si je fais le repas, alors je ne peux rien prévoir d’autre. Si je fais du linge, c’est sieste après, si je sors pour un évènement je fais le choix de souffrir plus le soir ou le lendemain... Heureusement, ma fille de 16 ans et mon mari sont présents au quotidien. Ils prennent en charge une partie des tâches que je ne suis pas en mesure d’assurer. La seule activité que je maintiens est la présidence de mon association « les roses poudrées » qui apporte un peu de douceur aux femmes touchées par le cancer. Elle me tient à cœur et m’oblige à me lever et continuer à avancer.
Je garde aussi espoir que l’on trouve un bon traitement, ou des soins alternatifs, me permettant a minima de pouvoir vivre correctement avec un seuil de douleurs acceptable"
— Valérie, Présidente de l'association Les Roses Poudrées